Bonjour à tous, et merci de l’intérêt que vous portez à SGS Overlord, qui connaît déjà un grand succès un mois seulement après sa sortie ! Merci à tous ceux qui nous ont fait part de leurs retours, nous sommes toujours à l’écoute. N’hésitez pas à utiliser la page de discussion du jeu sur Steam, et/ou à nous dire ce que vous pensez du jeu sur la page des critiques.
Au programme de cette mise à jour, quelques corrections de bugs mineurs détectés en test ou en jeu. Par exemple, dans le scénario Cherbourg du côté américain, l’IA devrait maintenant progresser normalement, et le joueur ne tirera plus de carte pour détecter… ses propres unités ! Des ajustements ont également été apportés pour limiter les situations frustrantes, comme les bunkers qu’il faut détruire pour progresser. Cette incertitude fait aussi partie du jeu et du défi qu’il propose aux joueurs. Il n’y a pas de victoire sans une certaine dose de chance, ou plutôt de “friction” comme l’a défini le grand théoricien de la guerre Carl von Clausewitz. Les joueurs peuvent parfois être frustrés dans leurs plans parfaits, comme le sont les vrais généraux.
Un certain nombre de petits ajustements ont également été apportés à la carte, aux événements et à l’ordre de bataille afin de mieux refléter les caractéristiques des troupes au cours de l’été 1944. Par exemple, les batteries côtières allemandes font désormais un peu plus de dégâts. Raison de plus pour le joueur allié d’essayer de s’en débarrasser rapidement.
La principale nouveauté de cette mise à jour est l’ajout d’un grand scénario de campagne alternatif appelé Directive 51, décrit sur la page des scénarios. Il propose deux déploiements alternatifs de l’armée allemande en accord avec les concepts défensifs opposés de Rommel et von Rundstedt au printemps 1944. Le joueur (ou l’IA) choisit entre les deux au tour 0. En réalité, Hitler n’a jamais pris de décision claire entre les deux et a gaspillé leur potentiel en envoyant des réserves blindées et en se réservant personnellement la décision d’engager le gros des troupes (campagne historique).
Avec le plan Rommel, les défenses sont concentrées au plus près des plages, et plusieurs divisions de panzers sont immédiatement disponibles à Carentan, Bayeux et Caen pour contre-attaquer. Cela représentait un réel danger mortel pour la tête de pont alliée dès les premiers tours, mais aussi un grand risque pour les défenses allemandes d’épuiser leurs forces trop rapidement. Dans une partie test, les Allemands ont brièvement repris plusieurs plages, amenant l’indice de tension dangereusement proche de 0, mais ont échoué d’un cheveu face aux renforts alliés, perdant deux divisions blindées complètes dans le processus.
L’autre option, le plan Rundstedt, affaiblit considérablement les défenses côtières, qui ne sont plus la priorité. Les Alliés auront sans doute beaucoup plus de facilité à progresser dans les premiers tours de la partie, mais ils se heurteront rapidement à une véritable masse de puissantes manœuvres blindées et mécanisées en provenance du bassin parisien. La bataille de Normandie devrait alors être beaucoup plus fluide et mobile que dans la réalité, mais là encore avec des risques partagés. L’aviation devrait jouer un rôle majeur. Les renforts alliés arriveront-ils à temps pour rendre la tête de pont indestructible ? Nous espérons que vous prendrez plaisir à vous confronter à ces nouvelles situations et que vous nous direz ce qu’il en résulte.