SGS Battle of the Bulge est un jeu simulant la grande bataille de la Seconde guerre mondiale livrée entre l’armée allemande et les forces alliées – essentiellement américaines – dans les en de décembre 1944 à janvier 1945.

SGS - Battle of the Bulge

Échelle

Les unités du jeu sont représentées au niveau du régiment ou équivalent (brigade, groupe, Combat Command…), avec quelques variations selon les pays et les types de troupes. Les unités de commandement sont au niveau du corps d’armée, et l’on trouve également un certain nombre de bataillons spécialisés (blindés lourds, reconnaissance, génie…) ou d’unités de garnison ou de défense. Les forces aériennes, essentiellement des chasseurs et chasseurs bombardiers (intervenant directement sur le champ de bataille, les bombardiers opérant quant à eux généralement beaucoup plus en profondeur), sont représentées à l’échelle du Wing britannique, du Group américain ou de l’escadre (Geschwader) allemande, soit un nombre variable de l’ordre de 50 à 150 d’appareils.

A noter que dans l’esprit du jeu, une unité engagée sur la carte ne représente jamais la totalité de ses forces mais simule une série de missions et de sorties dans une zone données. De la même façon, les unités terrestres n’attaquent jamais en réalité « en bloc » sur le terrain, mais le plus souvent via un ou plusieurs sous-groupes locaux mettant en œuvre des moyens combinés et des éléments d’appui.

Équilibre

Aucun camp n’est favorisé et les deux disposent de forces solides et sont aussi intéressants à jouer, mais sur un tempo différent.

Le joueur allemand a la plupart de ses atouts en main au début de la bataille, et certains, comme ses blindés lourds, sont particulièrement puissants. Il réserve également quelques surprises au fil du jeu et doit en profiter un maximum pour déborder les forces américaines tant que c’est possible, ou il se retrouvera bloqué et pris en porte à faux avec des menaces mortelles sur ses flancs.
Le joueur allié est assez faible au début mais peut se permettre de céder du terrain et a la certitude de nombreux renforts à venir, et d’une puissante aviation d’appui dès le retour (plus ou moins aléatoire) du beau temps. Attention toutefois, la Luftwaffe, bien que surclassée, représente encore une menace à ne pas négliger. De même, certains nœuds de communication dont la chute bénéficie trop à l’Allemand et qui seraient difficiles et coûteux à reprendre doivent être défendus avec la dernière énergie. Ils peuvent être la clef de toute la bataille. Qui a dit Bastogne ?

 

Il couvre ainsi la grande contre-offensive allemande « Wacht am Rhein » (Garde au Rhin), plus tard rebaptisée Herbstnebel (« Brume d’automne ») débutant le 16 décembre ainsi que la contre-offensive alliée amorcée aux alentours de Noël et se poursuivant tout au long du mois de janvier.

En tant que joueur allemand, vous disposez des 5e et 6e armées de Panzer ainsi que de la 7e armée, soit plus d’une vingtaine de divisions, renforcées au maximum des possibilités de l’économie de guerre et des réserves humaines allemandes de l’époque. Votre objectif est de lancer une vaste offensive surprise et de percer les minces lignes de défense américaines dans les Ardennes pour vous emparer le plus rapidement possible de positions clef le long la Meuse, en détruisant un maximum de forces alliées et le tout avant que vos maigres stocks de ravitaillement ne s’épuisent. Une vraie course contre la montre ! Un tel résultat représenterait déjà un exploit majeur, déstabilisant en profondeur les plans alliés à l’Ouest pour plusieurs mois. La phase finale du plan hitlérien prévoyant la capture du port d’Anvers apparaît totalement irréaliste et n’est pas représentée dans le jeu. Seules les forces réellement engagées dans la bataille sont représentées. La 15e armée couvrant l’aile droite allemande ainsi que les forces américaines et britanniques déployées en Hollande et dans le secteur d’Aix la Chapelle ne sont représentées que de façon abstraite.

En tant que joueur allié, vos forces initiales sont maigres (essentiellement les quatre divisions du VIIIe corps de la 1re armée du général Bradley dispersées sur un front de 120 kilomètres) mais les renforts arriveront rapidement de partout, notamment la 3e armée de Patton et le XXXe corps britannique renforcé envoyé par Montgomery. Vous devez résister à l’assaut initial allemand et retarder au maximum sa progression le temps de rassembler vos forces terrestres et aériennes. Dans un second temps, vous pourrez passer à la contre-attaque. L’objectif final de la campagne sera alors de reprendre la totalité du terrain perdu pour revenir à la situation initiale, voire, si possible, d’enfoncer des coins dans la ligne fortifiée du Westwall défendant les frontières occidentales du Reich pour obtenir une victoire majeure.

Les scénarios

Le cœur du jeu est représenté par la campagne complète « Battle for the Bulge », qui, à l’échelle d’une journée par tour, s’étale sur 45 tours, du 16 décembre 1944 au 30 janvier 1945, avec un tour 0 représentant la nuit du 15 au 16, permettant de prendre certaines décisions opérationnelles et de simuler l’effet de surprise de l’offensive allemande. D’autres scénarios d’ores et déjà prévus permettent de varier les situations et les temps de jeu. Certains seront implémentés directement dès la sortie du jeu, d’autres à l’occasion de futures mises à jour gratuites ultérieures. Parmi ceux-ci :

  • Wacht am Rhein : campagne alternative libre (45 tours), avec notamment un placement plus libre des forces initiales et l’absence de la jauge d’initiative. Pour un challenge de wargamer épuré de certaines règles spéciales et permettant de varier les situations.
  • La ligne Siegfried : 2e phase de la bataille des Ardennes (30 tours). Ce scénario de campagne couvre la contre-offensive alliée du mois de janvier pour regagner le terrain perdu jusqu’aux défenses du Westwall, surnommé la « ligne Siegfried » depuis 1939.
  • Herbstnebel : campagne raccourcie (16 tours) couvrant la seule phase offensive allemande (16-31 décembre). En réalité, celle-ci prend fin lorsque le « l’élan » allemand, représenté dans le jeu par une jauge d’initiative, est brisé (historiquement autour du 25 décembre 1944, soit environ dix tours de jeu).
  • Objectif Liège : scénario court (10 tours) centré sur la seule offensive de la 6e armée de panzer sur Monschau et les hauteurs d’Elsenborn, ainsi que la tentative de percée avortée du Kampfgruppe Peiper (responsable de plusieurs massacres de prisonniers américains et de civils belges, notamment à Baugnez et à La Gleize) sur l’Amblève.
  • Nuts ! Le Siège de Bastogne (8 tours) : scénario couvrant la résistance du général McAuliffe autour de la ville de Bastogne, encerclée par trois divisions allemandes, jusqu’au dégagement de la position par l’arrivée des troupes blindées de Patton (20-27 décembre).

Estimation du temps de jeu

De 1 ou 2 heures pour les scénarios les plus courts, beaucoup plus pour la grande campagne, si le joueur prend le temps d’observer la situation, de bien planifier ses opérations et d’articuler ses forces (les règles de stacking, notamment, peuvent provoquer des engorgements sévères et inattendus, et ainsi empêcher vos meilleures unités de combattre comme vous l’aviez prévu faute de place pour le faire. A l’inverse, un « trou » négligé dans votre front peut avoir des conséquences désastreuses. Bref, le simple « pousse-pions » est particulièrement déconseillé pour espérer gagner, d’un côté comme de l’autre)

Captures d'écrans

Carte du jeu

Bientôt sur Steam.

GENRE
Historique, Indépendant, Stratégie

PÉRIODE
WW2

TEMPS DE JEU ESTIMÉ
1h à bien plus…

NOMBRE DE JOUEURS
1 ou 2 (en PBEM)

DÉVELOPPEUR – ÉDITEUR
Avalon Digital

LANGUES
FR, EN, SP, GE, RU, IT, PO, PL, CN, KO